Après quinzes années de loyaux services, votre site web favori va fermer en 2023.
Mais lisez bien cet article jusqu’au bout, et détendez-vous …
La gestion de la vingtaine de sites français de Biolovision (les sites www.faune-xxx.org) devenait quasiment ingérable : les bases de données étant autonomes et les mises à jour trop lourdes. Le choix technique national s’est imposé : ces bases sont maintenant fusionnées, et l’accès se fera par un portail unique (étrangement similaire à faune-France, car il n’en est qu’un « zoom » informatique) pour la région AURA : https://www.faune-aura.org/. Cette nouvelle interface https://www.faune-aura.org/va donc prendre le relai, avec les mêmes identifiants, les mêmes mots de passe, les mêmes données, que le site actuel. En région AURA, le défi est double : - nous fusionnons les 9 portails de la région (faune-ain, faune-auvergne, faune-savoie , etc …) - et nous changeons d’interface.
Nous vous encourageons dès maintenant à déménager sur https://www.faune-aura.org/ : pensez à récupérer votre mot de passe et votre identifiant (souvent on reste connecté en permanence, et on les oublie. Dans ce cas, cela signifie que votre ordinateur conserve ces informations quelque part dans votre navigateur). Vérifiez que votre commune de rattachement est bien en AURA, sinon vous n’aurez pas accès à grand-chose. Ensuite, ouvrez https://www.faune-aura.org/, connectez-vous et commencez à découvrir les fonctionnalités, globalement similaires, mais parfois présentées différemment.
A partir de janvier 2023, seul ce nouveau site https://www.faune-aura.org/fonctionnera : actus, bilans, cartes, c’est là que vous trouverez l’info Ornitho. Progressivement les anciens sites seront vidés de leur contenu, puis fermés. Si vous avez des droits particuliers (saisie, données, exports …), ces informations vont être progressivement transférées sur le nouveau site par les administrateurs.
Soyons lucides, un tel déménagement entraînera probablement des bugs, des oublis, des erreurs. Nous sommes des dizaines à préparer les cartons, mais pas infaillibles. Alors si vous constatez des petits problèmes, soyez patients, et écrivez nous en fin d‘automne s’ils ne sont pas résolus d’ici là.
Alain Bernard, une vie consacrée à la protection de la nature
Alain Bernard est décédé le 4 octobre 2022.
Son cœur l’a lâché, sur une route de sa commune de toujours, Château-Gaillard, en plaine de l’Ain.
Nous découvrons chaque jour à quel point il nous manque, quelle place importante il occupait dans l’Ain.
Ayant (presque) toujours vécu à Château-Gaillard, Alain y a connu, lors de son enfance, les steppes peuplées d’outardes, d’œdicnèmes et de cailles qu’il parcourait alors avec son père, mais qu’il a aussi vues disparaître au fil des ans, de l’urbanisation, de l’arrivée de l’autoroute, de l’évolution des pratiques agricoles.
Ayant toujours été passionné par la nature et sa protection, Alain s’est engagé depuis son plus jeune âge, pour mieux la connaître, mais aussi pour la préserver.
Il était encore mineur, ou tout jeune majeur, lorsqu’il intégra la Société des Naturalistes et Archéologues de l’Ain et le Groupement d’Etudes et de Protection des Animaux Vertébrés de l’Ain, qui allait bientôt céder la place au Centre Ornithologique Rhône-Alpes. Nous nous y sommes rencontrés, il y a 42 ans et sommes toujours restés en liens étroits depuis cette date, car le bougre était un sacré personnage.
Selon l’étymologie qu’il revendiquait pour son nom de famille, Bär Hart, l’ours dur, Alain était un homme énergique, pétri de convictions, refusant les compromis coupables et les abandons.
Il s’est ainsi rendu célèbre par ses démissions fracassantes, ses coups de colère, son refus du renoncement, mais aussi et surtout par l’ampleur de la tâche qu’il a accomplie pendant des décennies.
Il fût ainsi pendant des années le pilier du CORA Ain, fût son secrétaire perpétuel, et surtout son représentant infatigable au sein de multiples commissions où il portait, contre vents et marée, la parole de la nature, s’opposant avec courage et arguments aux lobbys les plus puissants.
Mais cette lourde activité « administrative » ne l’a jamais éloigné du terrain, de ses secteurs de prédilection, de plus en plus rapprochés de sa plaine de l’Ain, qu’il sillonnait au quotidien en prenant plaisir à noter scrupuleusement chaque oiseau, mais aussi chaque mammifère, chaque insecte qu’il avait le bonheur de rencontrer et d’identifier.
Ainsi organisait il chaque hiver les comptages d’oiseaux d’eau, suivait il consciencieusement ses carrés STOC ou SHOC, veillait il sur ses derniers œdicnèmes, tout comme nous avions pu, il y a quelques années, recenser à pied les plaines de la Valbonne, ou rabattre, de l’eau jusqu’au ventre, les cannetons dombistes que nous souhaitions baguer.
Alain était aussi un homme de plume, soucieux de répertorier, d’organiser, de valoriser les données recueillies sur le terrain. Notre « érudit départemental », comme nous l’appelions affectueusement, a ainsi rédigé pendant des années une synthèse annuelle et parfois même mensuelle des données collectées.
Il restera aussi l’auteur d’innombrables articles du Bièvre, de notices des atlas nationaux et régionaux, ainsi que le coauteur de l’ouvrage « Oiseaux de la Dombes », puis de sa mise à jour, une bible que je consulte encore bien souvent.
Cette activité intense fut longtemps le fruit du choix d’un travail de nuit à la SNCF… et d’un autre, de jour, sur le terrain, mais elle fût encore favorisée par sa prise de retraite, il y a quelques années.
Alain était enfin un ami, un homme attachant, discret sur sa propre vie, confiant rarement ses souffrances, qui furent parfois vives.
Il aimait à se moquer de lui-même et nous avons longtemps ri de notre nuit blanche passée sous la tente à quelques mètres d’un rossignol ardéchois particulièrement en voix, des gros yeux du gendarme camarguais lui ayant restitué les papiers militaires qu’il s’était fait voler dans sa voiture sans qu’il s’en soit aperçu, ou du récit du réveil particulièrement brutal de la sieste qu’il avait tranquillement entamée, sur la pointe ouessantine du Créach, sans savoir qu’il s’était installé à la bouche de l’une des cornes de brume les plus puissantes d’Europe.
Alain, qui était toujours présent, à sa manière discrète mais chaleureuse, auprès de ses amis, nous manque déjà.
Heureusement, nous savons qu’il s’est endormi à Château-Bernard, dans la plaine d’Alain, et qu’il doit encore y écouter le chant des alouettes.
Pierre Crouzier
posté par Benoit Feuvrier
mardi, 20. septembre 2022
Opération graines de tournesol LPO 2022
Bonjour à toutes et tous,
C’est le moment d’envoyer votre commande de graines de tournesol, noires et certifiées bio, organisée par votre LPO locale en lien avec le MOULN MARION de St Jean-sur-Veyle (Entreprise engagée de longue date pour accompagner le développement d’une agriculture respectant la biodiversité). Cette entreprise réceptionne et assure la mise en sacs des graines issues d’agriculteurs locaux. Nous vous transmettons ci-joint le bulletin de commande à retourneravant le 07 octobre.
Nous rappelons simplement que tout en commandant, vous aiderez financièrement votre association LPO locale. Votre commande vous permet aussi de bénéficier d’un très beau spectacle pendant l’hiver en facilitant l’observation de ces invités aux si belles couleurs qui viennent devant votre fenêtre, parfois après un très long voyage ! Souvent de très belles surprises et, qui sait, certains « locaux » trouveront votre accueil tellement sympa qu’ils décideront de s’y reproduire pour vous accompagner dans votre verger ou potager. Ne pas oublier d’ailleurs que la pose de nichoirs avant l’hiver aide aussi les oiseaux à favoriser leur adoption pour la nidification.
Comme l’an dernier, les bénévoles de votre Délégation Territoriale LPO Ain vous attendront pour la distribution des sacs de graines à Pont d’Ain et sur 2 autres sites et vous pourrez vous y approvisionner en mangeoires de type « trémie » (3 litres, pour une autonomie d’environ une semaine) et en nichoirs.
Ce qui est nouveau :
- Le prix du sac en net augmentation, comme vous le savez le cours du tournesol atteint des sommets, nous avons décidé de maintenir l’opération malgré cette augmentation de près de 30%, nous vous proposons doncdes sacs de 15kg à 32 euros…espérons que l’on puisse vous annoncer une baisse en 2023.
- Nous mettrons en relation les personnes qui veulent s’organiser entre « voisins les plus proches » pour la récupération des sacs. Ceci repose sur l’utilisation de votre adresse mail. Si vous souhaitez être mis en relation avec d’éventuels voisins, merci de cocher la case prévue au bas de votre bon de commande.
Comme d’habitude :
- Votre commande doit être accompagnée obligatoirement de son règlement, les chèques doivent être l’ordre de la LPO Auvergne-Rhône-Alpes et seront encaissés après la distribution.
- Lieu de distribution sur St Jean de Veyle, Pont d’Ain et Pays de Gex (voir bulletin de commande et plan d’accès en pièces-jointes de ce mail).
[Congrès SHF 2022] Programme et ouverture des inscriptions
Le prochain congrès national d’herpétologie, co-organisé par la LPO Auvergne-Rhône-Alpes et le Groupe Herpétologique de Rhône-Alpes aura lieu les 6, 7 et 8 octobre prochains, à Belleville-en-Beaujolais (69). Le programme est désormais disponible et les inscriptions ouvertes !
Cette année, le programme s’articulera autour de trois sessions thématiques : « Conservation et suivis de l’herpétofaune », « Écologie et évolution de l’herpétologie », « Herpétologie, société et retours d’expérience de gestion ».
Nous aurons par ailleurs l’honneur de recevoir deux chercheurs de renom qui nous présenteront deux conférences plénières : Olivier Lourdais, chargé de recherche CNRS au Centre d’Études Biologiques de Chizé et Thierry Lengagne, chargé de recherche CNRS au Laboratoire d’écologie des hydrosystèmes naturels et anthropisés, à l’Université Lyon 1.
Deux ateliers sont aussi programmés : l’un sur le Triton bourreau, le second sur la réglementation autour de la manipulation des amphibiens et des reptiles.
Dépêchez-vous, les inscriptions ne sont ouvertes que 15 jours (jusqu’au 25/09) ! Vous trouverez dans le document téléchargeable ci-dessous le programme et toutes les informations pratiques. Comme pour les éditions précédentes, nous vous encourageons à vous inscrire en ligne. Si cela n’est pas possible, vous pouvez nous renvoyer le formulaire papier accompagné de votre réglement.
Contribuez à améliorer la connaissance sur le Grand capricorne
La communauté d’agglomération du Pays de Gex, aussi nommée Pays de Gex agglo, participe au suivi de l’évolution de cette espèce rare et protégée sur son territoire, qui regroupe 27 communes sur la partie est du département de l’Ain et s’étend de Léaz à Divonne-les-Bains. Vos données contribueront à mieux connaître sa répartition et ainsi à mieux protéger ses habitats.
Depuis 2015, Pays de Gex agglo s’intéresse au Grand capricorne sur son territoire. En effet, outre ses nombreux statuts de protection, de nombreuses espèces dépendent de cet insecte rare et protégé : autres coléoptères saproxylophages, champignons, parasites, prédateurs à tous les échelons…
Son habitat, de vieux chênes bien exposés en général, sont souvent menacés par une gestion inadaptée. En connaissant mieux sa répartition, Pays de Gex agglo pourra sensibiliser les propriétaires des arbres hôtes afin de les préserver. Vous pouvez participer au recensement en transmettant vos données via Faune-France.
Cette espèce, très difficile à voir au stade imago, se détecte en revanche très bien par ses trous d’émergence. Ceux-ci sont de forme généralement allongée et de bonne taille (4-5 cm de long). Les émergences ont lieu dès la fin de l’été et les émergences récentes se détectent par la présence de sciure de bois au pied des trous.
Les données à transmettre
Afin d’identifier avec certitude l’espèce et l’arbre concerné,
voici la liste des informations à transmettre :
Localisation précise de l’emplacement de l’arbre
Photo de l’arbre entier
Essence et diamètre de l’arbre
Taille et forme des trous ou photo avec une échelle
Toutes ces informations peuvent être notées dans le champ « Remarques ».
La Dombes, avec ses 850 étangs, constitue en toute saison un des territoires les plus riches en patrimoine naturel et culturel de la région AuRA. Pour mieux la connaître, une malle pédagogique intitulée « Le petit Dombiste » a été conçue en partenariat avec le programme LEADER animé par la communauté de communes de la Dombes et le Conseil Départemental de l'ain.
Différents jeux, outils pédagogiques et panneaux de présentation permettent de faire découvrir les différentes facettes de la Dombes :
Patrimoine écologique,
paysager et culturel
Le fonctionnement des étangs et ses acteurs
P U B L I C : S C O L A I R E E T T O U T P U B L I C
C O N C E P T I O N : L P O A U R A A I N ( 2 0 1 9 - 2 0 2 2 )
M O D A L I T É S D E P R Ê T : G R A T U I T
A P P R O P R I E Z - V O U S C E T T E M A L L E P O U R T R A N S M E T T R E
À V O T R E T O U R L E S S P É C I F I C I T É S D E L A D O M B E S !
Mai est marqué par la fin de la migration prénuptiale et voit donc le retour des migrateurs les plus tardifs: Blongios nain, Crabier chevelu, Bondrée apivore, ¨Rêle des genêts, Caille des blés, Tourterelle des bois, Engoulevent d'Europe, Guêpier, Monticole de roche, Pies-grièches, Hypolaïs polyglotte, Rousserolles, Bruant ortolan. C'est donc le mois parfait pour les recherches en vue de l'atlas des oiseaux nicheurs, malgré le coût des transports.
Où chercher?
Même si les 'trous' de prospection se comblent un peu, le nord de la Bresse et du val de Saône sont encore largement sous prospectés, comme l'apparaissent, dans une moindre mesure, le Pays de Gex, les Crêts du Jura et la région d'Oyonnax.
C'est d'abord le cas de certaines communes du nord-ouest du département. Celles de Vernoux, Saint-Trivier-de-Courtes, Servignat, Saint-Jean-sur-Reyssouze, Jayat, Saint-Julien-sur-Reyssouze,Mantenay-Montlin, Lescheroux, Saint-Nizier-le-Bouchoux, Curciat-Dongalon et Cormoz devront être prioritairement visitées. Ensuite,les communes du Pays de Gex limitrophes des cantons de Genève et de Vaud (Suisse), comme celles de la limite sud-ouest du département depuis Trévoux jusqu'à Neyron, donnent l'impression, peut-être fausse, d'être sous prospectées. Enfin, l'extrême sud-est du département apparaît bien en dessous de ce qu'on pourrait espérer. Promenez-vous donc dans la région d'Izieu, Prémeyzel et Murs-et-Geligneux : les paysages y sont superbes et bien des choses y sont à (re) découvrir.
Quand chercher?
L'augmentation de la durée du jour et l'apparition de la chaleur font que les deux heures suivant le lever du soleil et les deux heures précédant son coucher sont les plus favorables à la détection des oiseaux.Profitez donc de ces créneaux horaires pour chercher les oiseaux nicheurs et profitez du reste de la journée pour d'autres activités naturalistes (botanique, entomologie).
Que chercher?
S'il faut encore faire attention à des migrateurs en escale hors de leurs sites de reproduction future (Traquet motteux, Tarier des prés, Rousserolle verderolle, etc), presque toutes les observations d'oiseaux se rapportent à des nicheurs potentiels et la tâche est immense. Partout, il faut veiller à respecter les propriétés privées, les réserves et, bien sûr, accorder la priorité absolue à ne pas déranger les oiseaux en cette période cruciale.
Dans le Val de Saône, il faut commencer à rechercher les cantonnements des cailles et des râles de genêts, devenus bien rares, voire ceux des barges à queue noire.
En Dombes, la cohorte des oiseaux plus ou moins directement liés aux étangs est immense et le champ des recherches est très large: colonies de Laridés, oiseaux paludicoles (Butor, Blongios, Héron pourpré, locustelles, rousserolles, Phragmite des joncs, Bruant des roseaux, éventuellement Gorgebleue), premières familles d'Anatidés, colonies de hérons arboricoles (Héron cendré, Bihoreau, aigrettes) au sein desquelles il faut aussi rechercher les spatules et très éventuellement les grands cormorans. P
En Plaine de l'Ain, les premiers poussins d'oedicnèmes apparaissent dans les rares milieux encore favorables. Des points d'écoute à intervalles réguliers le soir permettront peut-être de détecter un mâle chanteur de Canepetière et, qui sait, une micro population. C'est dans les gravières et au bord de l'Ain, qu'il faut rechercher les petits gravelots et les colonies d'hirondelles de rivage et de guêpiers. Pour cette espèce, de nombreux oiseaux erratiques ou encore migrateurs peuvent être mentionnés un peu partout tout le mois.
2022 est marqué par une tentative d'estimation des populations de bruants ortolans. Peut-être en reste t-il dans le département? Les journées du 28 et du 29 mai seront consacrées à une recherche de l'espèce partout en AURA.
Sur le relief, chercher les pies-grièches écorcheurs et, dans les zones de mégaphorbiaie, les rousserolles verderolles apporte chaque année son lot de surprises, bonnes ou mauvaises, avec parfois en supplément un râle des genêts cantonné provisoirement. Dans les zones de falaises, s'épanouissent les hirondelles de rochers et les martinets à ventre blanc. C'est là qu'il faut rechercher les faucons pèlerins et la petite (mais en expension) population d'aigles royaux.
Sur les Crêts du Jura, maintenant pleinement accessibles après la fonte des neiges (mais où les restrictions d'accès sont encore nombreuses), la question annuelle est: y a t-il des monticoles de roche et combien? On peut aussi espérer (seulement?)' rencontrer des pics tridactyles, des venturons montagnards, des sizerins, voire des accenteurs alpins mais ces derniers ne semblent plus s'y reproduire depuis longtemps!
Dans les zones favorables, le coucher du soleil (avec les réserves précédentes sur le couvre-feu) peut être mis à profit pour écouter les petits ducs et les engoulevents (pelouses sèches peu densément arborées du Revermont, du bas-Bugey ou de la Plaine de l'Ain) et les bécasses des bois (boisements plutôt situés sur le relief) et découvrir d'étranges ambiances où la vie palpite avant de laisser la place au silence.
En dehors de ces lieux emblématiques du département, l'avifaune dite banale n'en présente pas moins un grand intérêt et chaque contribution à sa connaissance est reçue avec reconnaissance.
Si vous êtes impliqués dans ces protocoles, pensez aussi à effectuer vos STOC, EPOC, EPOC ODF, LIMAT.
Les responsables départementaux des différents aspects de l'enquête atlas (adresses courriels ci-dessous) répondront toujours avec plaisir à vos questions et vous apporteront toutes les précisions en cas de doutes, comme ceux relatifs à un code atlas par exemple.
Enfin, mai est appelé le 'mois des raretés' dans le milieu ornithologique. Chaque année apporte son lot, plus ou moins étoffé, de migrateurs rares, souvent d'origine orientale ou nordique: faucons kobez, chevaliers stagnatiles, bécasseaux divers, sternes, guifettes, mouettes et goélands inhabituels, bergeronnettes printanières de différentes sous-espèces, alouettes calandrelles ou calandres, pipits à gorge rousse. Pour vous en mettre plein les yeux, il n'existe qu'une seule solution: SORTEZ!
Responsable départemental LIMAT: M. Benmergui <maurice.benmergui@orange.fr>
Responsable départemental STOC: F. Bulliffon <francisque.bulliffon@lpo.fr>
L’édition 2022 aura lieu à Ambronay les 4 et 5 juin
Save the date ! Les 24h naturalistes approchent ! Cette année, elles auront lieu le 4 et 5 juin sur la Basse Vallée de l’Ain (secteur Ambronay)
Qu’est-ce que les “24h naturalistes” ?
Durant 24 heures, des naturalistes amateurs ou chevronnés se regroupent pour réaliser ensemble un inventaire le plus complet possible de la flore et de la faune d’un secteur. Des spécialistes de toutes sortes (des fleurs, des oiseaux, des papillons, des chauves-souris…) ratissent ainsi minutieusement la nature, le jour comme la nuit. A l’issue de la prospection, une restitution des découvertes est effectuée à destination du grand public et des habitants. En montrant à chacun l’extraordinaire richesse de biodiversité présente proche de chez eux, nous souhaitons montrer que la protection de la nature est une nécessité de proximité.
Les 24 heures naturalistes nous invitent à prendre le temps de regarder de près la biodiversité.
Programme (provisoire)
Pour les naturalistes :
Samedi 4 juin 2022 de 8h30 à 13h : premières prospections.
Samedi 4 juin 2022 de 15h à 19h : deuxièmes prospections.
Samedi 4 juin 2022 à partir de 21h : recherches nocturnes (chauves-souris, papillons nocturnes, selon les spécialistes).
Dimanche 5 juin 2022 de 6h à 8h30 : points d’écoute chants d’oiseaux.
Dimanche 5 juin 2022 de 9h30 à 12h30 : dernières prospections.
Pour le grand public :
Plusieurs animations organisées par le SR3A auront lieu le dimanche après midi
Infos pratiques
Lieu de rendez-vous :Communiqué par mail après votre inscription
Lieu de camping :Un endroit pour dormir sur la commune gratuit est en cours de recherche ! On vous tient au courant.
Repas :Les repas sont pris librement, souvent en commun pour ceux qui le souhaitent !
Equipement :Les participants à l’inventaire sont invités à amener leur matériel d’observation, leurs guides, leur appareil photo numérique (les photos alimenteront le diaporama final) et leur smartphone avec l’application Pl@ntNet (qui servira de support pour l’inventaire botanique).
Dans l'Ain, de nombreuses données ont déjà été enregistrées en février et mars. Par rapport à la situation évoquée dès février, les zones visiblement sous prospectées n'ont pas changé.
C'est d'abord le cas de certaines communes dunord-ouest du département. Celles de Vernoux, Saint-Trivier-de-Courtes,Servignat, Saint-Jean-sur-Reyssouze, Jayat, Saint-Julien-sur-Reyssouze, Mantenay-Montlin, Lescheroux, Saint-Nizier-le-Bouchoux, Curciat-Dongalon et Cormoz devront être prioritairement visitées. Ensuite, les communes du Pays de Gex limitrophes des cantons de Genève et de Vaud (Suisse), comme celles de la limite sud-ouest du département depuis Trévoux jusqu'à Neyron, donnent l'impression, peut-être fausse, d'être sous prospectées.
Que chercher et où ?
En Dombes, si l'espèce est encore présente, c'est le bon moment pour écouter les chants du butor étoilé là où subsistent des roselières conséquentes. A peu près dans les mêmes milieux, les marouettes (3 espèces potentiellement) arrivent et sont susceptibles de chanter. La repasse (utilisation de chants enregistrés pour provoquer la réponse d'oiseaux cantonnés) doit être utilisée avec parcimonie. C'est dans les milieux ouverts et les bordures d'étangs qu'il faut rechercher les poussins de vanneaux huppés. Les comportements de défense des adultes vis à vis des prédateurs sont un bon moyen pour les découvrir. C'est dans ces mêmes milieux, toujours en Dombes et dans le Val de Saône, que se cantonnent les barges à queue noire dont le vol de parade et les cris particuliers alors émis facilitent grandement la détection. Un peu plus largement répandus, quoiqu'en régression, les courlis cendrés déposent majoritairement leurs pontes en avril mais sont encore bien détectables.
Avril est un bon mois pour découvrir les bruyantes colonies (*)de mouettes rieuses et y rechercher d'éventuelles mouettes mélanocéphales. Plus tard dans la saison, elles seront souvent accompagnées de grèbes à cou noir et de diverses espèces d'Anatidés. Un peu partout à proximité de l'eau (îles des étangs dombistes, bancs de galets et îles dénudées sur les cours d'eau voire falaises surplombant le haut-Rhône, il faut aussi s'intéresser aux nids isolés ou aux colonies de goélands leucophées.
En Plaine de l'Ain, la recherche d'éventuelles outardes canepetières dans les rares secteurs encore pas totalement défavorables peut commencer mais se lancer dans cette recherche ne peut se faire sans une forte dose d'optimisme! Toujours en Plaine de l'Ain, mais aussi sporadiquement en Dombes, Bresse et Val se Saône, les oedicnèmes paradent ce qui les rend plus détectables qu'en pleine saison de reproduction.
Si elle a beaucoup régressé ces dernières décennies, la huppe est encore présente ça et là en plaine et sa répartition actuelle doit être précisée. Dans les zones de piémont, le torcol peut être contacté grâce à ses chants. D'autres picidés sont encore bien détectables : pics noir, mar, épeichette.
Dans les zones ouvertes où subsistent des prairies (Val de Saône, Plaine de l'Ain, Bugey), avril est marqué par les chants des alouettes des champs.
Nous savons peu de choses sur la biologie du cincle plongeur, à peine plus sur sa répartition. Des recherches spécifiques seront les bienvenues. Discret en toute saison, l'accenteur mouchet appelle les même recherches. Les vocalisations du rossignol sont heureusement moins discrètes et permettent de le contacter facilement. Les enquêtes diverses dans le cadre des projets 'Oiseaux de France' permettront de préciser sa répartition sur le relief et les altitudes maximales atteintes. Y a t-il encore des gorgebleues nichant au bord de l'Ain et en Dombes ?
Dans des milieux très différents, c'est maintenant que s'installent les rougequeue à front blanc, merle à plastron, grives litorne et draine, locustelles tachetée (attention aux oiseaux se cantonnant très provisoirement dans des milieux divers et ne méritant pas un code atlas !) et luscinioïde, phragmite des joncs, rousserolle effarvatte, fauvettes passerinette,babillarde, grisette, des jardins, pouillots de Bonelli, siffleur, fitis (même remarque que pour la locustelle tachetée), loriot (répartition à préciser en zone de piémont), serin cini, venturon montagnard, linotte mélodieuse, sizerin flammé, bouvreuil pivoine, grosbec, bruants fou, des roseaux et proyer.
Avril n'est pas que le temps de la reproduction mais correspond aussi à celui du début de la migration de nombreuses espèces : busard cendré, aigle botté, faucons hobereau et kobez, caille des blés, râle des genêts, mouette pygmée, sterne pierregarin, guifettes, tourterelle des bois, petit-duc, martinet noir, rémiz penduline, bruant ortolan.
Alors, prenez vos jumelles et faites vous plaisir! Toutefois, n'oubliez pas que l'intérêt des animaux passe avant tout et que nous ne devons pas être à l'origine de l'échec d'une reproduction. Partout, respectez les propriétés privées et les zones de quiétude là où elles sont instaurées comme sur la Haute-Chaîne du Jura.
posté par Benoit Feuvrier
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Ligue pour la Protection des Oiseaux AIN email: ain@lpo.fr
5 rue Bernard Gangloff - 01160 Pont d'Ain
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