La Dombes, avec ses 850 étangs, constitue en toute saison un des territoires les plus riches en patrimoine naturel et culturel de la région AuRA. Pour mieux la connaître, une malle pédagogique intitulée « Le petit Dombiste » a été conçue en partenariat avec le programme LEADER animé par la communauté de communes de la Dombes et le Conseil Départemental de l'ain.
Différents jeux, outils pédagogiques et panneaux de présentation permettent de faire découvrir les différentes facettes de la Dombes :
Patrimoine écologique,
paysager et culturel
Le fonctionnement des étangs et ses acteurs
P U B L I C : S C O L A I R E E T T O U T P U B L I C
C O N C E P T I O N : L P O A U R A A I N ( 2 0 1 9 - 2 0 2 2 )
M O D A L I T É S D E P R Ê T : G R A T U I T
A P P R O P R I E Z - V O U S C E T T E M A L L E P O U R T R A N S M E T T R E
À V O T R E T O U R L E S S P É C I F I C I T É S D E L A D O M B E S !
Mai est marqué par la fin de la migration prénuptiale et voit donc le retour des migrateurs les plus tardifs: Blongios nain, Crabier chevelu, Bondrée apivore, ¨Rêle des genêts, Caille des blés, Tourterelle des bois, Engoulevent d'Europe, Guêpier, Monticole de roche, Pies-grièches, Hypolaïs polyglotte, Rousserolles, Bruant ortolan. C'est donc le mois parfait pour les recherches en vue de l'atlas des oiseaux nicheurs, malgré le coût des transports.
Où chercher?
Même si les 'trous' de prospection se comblent un peu, le nord de la Bresse et du val de Saône sont encore largement sous prospectés, comme l'apparaissent, dans une moindre mesure, le Pays de Gex, les Crêts du Jura et la région d'Oyonnax.
C'est d'abord le cas de certaines communes du nord-ouest du département. Celles de Vernoux, Saint-Trivier-de-Courtes, Servignat, Saint-Jean-sur-Reyssouze, Jayat, Saint-Julien-sur-Reyssouze,Mantenay-Montlin, Lescheroux, Saint-Nizier-le-Bouchoux, Curciat-Dongalon et Cormoz devront être prioritairement visitées. Ensuite,les communes du Pays de Gex limitrophes des cantons de Genève et de Vaud (Suisse), comme celles de la limite sud-ouest du département depuis Trévoux jusqu'à Neyron, donnent l'impression, peut-être fausse, d'être sous prospectées. Enfin, l'extrême sud-est du département apparaît bien en dessous de ce qu'on pourrait espérer. Promenez-vous donc dans la région d'Izieu, Prémeyzel et Murs-et-Geligneux : les paysages y sont superbes et bien des choses y sont à (re) découvrir.
Quand chercher?
L'augmentation de la durée du jour et l'apparition de la chaleur font que les deux heures suivant le lever du soleil et les deux heures précédant son coucher sont les plus favorables à la détection des oiseaux.Profitez donc de ces créneaux horaires pour chercher les oiseaux nicheurs et profitez du reste de la journée pour d'autres activités naturalistes (botanique, entomologie).
Que chercher?
S'il faut encore faire attention à des migrateurs en escale hors de leurs sites de reproduction future (Traquet motteux, Tarier des prés, Rousserolle verderolle, etc), presque toutes les observations d'oiseaux se rapportent à des nicheurs potentiels et la tâche est immense. Partout, il faut veiller à respecter les propriétés privées, les réserves et, bien sûr, accorder la priorité absolue à ne pas déranger les oiseaux en cette période cruciale.
Dans le Val de Saône, il faut commencer à rechercher les cantonnements des cailles et des râles de genêts, devenus bien rares, voire ceux des barges à queue noire.
En Dombes, la cohorte des oiseaux plus ou moins directement liés aux étangs est immense et le champ des recherches est très large: colonies de Laridés, oiseaux paludicoles (Butor, Blongios, Héron pourpré, locustelles, rousserolles, Phragmite des joncs, Bruant des roseaux, éventuellement Gorgebleue), premières familles d'Anatidés, colonies de hérons arboricoles (Héron cendré, Bihoreau, aigrettes) au sein desquelles il faut aussi rechercher les spatules et très éventuellement les grands cormorans. P
En Plaine de l'Ain, les premiers poussins d'oedicnèmes apparaissent dans les rares milieux encore favorables. Des points d'écoute à intervalles réguliers le soir permettront peut-être de détecter un mâle chanteur de Canepetière et, qui sait, une micro population. C'est dans les gravières et au bord de l'Ain, qu'il faut rechercher les petits gravelots et les colonies d'hirondelles de rivage et de guêpiers. Pour cette espèce, de nombreux oiseaux erratiques ou encore migrateurs peuvent être mentionnés un peu partout tout le mois.
2022 est marqué par une tentative d'estimation des populations de bruants ortolans. Peut-être en reste t-il dans le département? Les journées du 28 et du 29 mai seront consacrées à une recherche de l'espèce partout en AURA.
Sur le relief, chercher les pies-grièches écorcheurs et, dans les zones de mégaphorbiaie, les rousserolles verderolles apporte chaque année son lot de surprises, bonnes ou mauvaises, avec parfois en supplément un râle des genêts cantonné provisoirement. Dans les zones de falaises, s'épanouissent les hirondelles de rochers et les martinets à ventre blanc. C'est là qu'il faut rechercher les faucons pèlerins et la petite (mais en expension) population d'aigles royaux.
Sur les Crêts du Jura, maintenant pleinement accessibles après la fonte des neiges (mais où les restrictions d'accès sont encore nombreuses), la question annuelle est: y a t-il des monticoles de roche et combien? On peut aussi espérer (seulement?)' rencontrer des pics tridactyles, des venturons montagnards, des sizerins, voire des accenteurs alpins mais ces derniers ne semblent plus s'y reproduire depuis longtemps!
Dans les zones favorables, le coucher du soleil (avec les réserves précédentes sur le couvre-feu) peut être mis à profit pour écouter les petits ducs et les engoulevents (pelouses sèches peu densément arborées du Revermont, du bas-Bugey ou de la Plaine de l'Ain) et les bécasses des bois (boisements plutôt situés sur le relief) et découvrir d'étranges ambiances où la vie palpite avant de laisser la place au silence.
En dehors de ces lieux emblématiques du département, l'avifaune dite banale n'en présente pas moins un grand intérêt et chaque contribution à sa connaissance est reçue avec reconnaissance.
Si vous êtes impliqués dans ces protocoles, pensez aussi à effectuer vos STOC, EPOC, EPOC ODF, LIMAT.
Les responsables départementaux des différents aspects de l'enquête atlas (adresses courriels ci-dessous) répondront toujours avec plaisir à vos questions et vous apporteront toutes les précisions en cas de doutes, comme ceux relatifs à un code atlas par exemple.
Enfin, mai est appelé le 'mois des raretés' dans le milieu ornithologique. Chaque année apporte son lot, plus ou moins étoffé, de migrateurs rares, souvent d'origine orientale ou nordique: faucons kobez, chevaliers stagnatiles, bécasseaux divers, sternes, guifettes, mouettes et goélands inhabituels, bergeronnettes printanières de différentes sous-espèces, alouettes calandrelles ou calandres, pipits à gorge rousse. Pour vous en mettre plein les yeux, il n'existe qu'une seule solution: SORTEZ!
Responsable départemental LIMAT: M. Benmergui <maurice.benmergui@orange.fr>
Responsable départemental STOC: F. Bulliffon <francisque.bulliffon@lpo.fr>
L’édition 2022 aura lieu à Ambronay les 4 et 5 juin
Save the date ! Les 24h naturalistes approchent ! Cette année, elles auront lieu le 4 et 5 juin sur la Basse Vallée de l’Ain (secteur Ambronay)
Qu’est-ce que les “24h naturalistes” ?
Durant 24 heures, des naturalistes amateurs ou chevronnés se regroupent pour réaliser ensemble un inventaire le plus complet possible de la flore et de la faune d’un secteur. Des spécialistes de toutes sortes (des fleurs, des oiseaux, des papillons, des chauves-souris…) ratissent ainsi minutieusement la nature, le jour comme la nuit. A l’issue de la prospection, une restitution des découvertes est effectuée à destination du grand public et des habitants. En montrant à chacun l’extraordinaire richesse de biodiversité présente proche de chez eux, nous souhaitons montrer que la protection de la nature est une nécessité de proximité.
Les 24 heures naturalistes nous invitent à prendre le temps de regarder de près la biodiversité.
Programme (provisoire)
Pour les naturalistes :
Samedi 4 juin 2022 de 8h30 à 13h : premières prospections.
Samedi 4 juin 2022 de 15h à 19h : deuxièmes prospections.
Samedi 4 juin 2022 à partir de 21h : recherches nocturnes (chauves-souris, papillons nocturnes, selon les spécialistes).
Dimanche 5 juin 2022 de 6h à 8h30 : points d’écoute chants d’oiseaux.
Dimanche 5 juin 2022 de 9h30 à 12h30 : dernières prospections.
Pour le grand public :
Plusieurs animations organisées par le SR3A auront lieu le dimanche après midi
Infos pratiques
Lieu de rendez-vous :Communiqué par mail après votre inscription
Lieu de camping :Un endroit pour dormir sur la commune gratuit est en cours de recherche ! On vous tient au courant.
Repas :Les repas sont pris librement, souvent en commun pour ceux qui le souhaitent !
Equipement :Les participants à l’inventaire sont invités à amener leur matériel d’observation, leurs guides, leur appareil photo numérique (les photos alimenteront le diaporama final) et leur smartphone avec l’application Pl@ntNet (qui servira de support pour l’inventaire botanique).
Dans l'Ain, de nombreuses données ont déjà été enregistrées en février et mars. Par rapport à la situation évoquée dès février, les zones visiblement sous prospectées n'ont pas changé.
C'est d'abord le cas de certaines communes dunord-ouest du département. Celles de Vernoux, Saint-Trivier-de-Courtes,Servignat, Saint-Jean-sur-Reyssouze, Jayat, Saint-Julien-sur-Reyssouze, Mantenay-Montlin, Lescheroux, Saint-Nizier-le-Bouchoux, Curciat-Dongalon et Cormoz devront être prioritairement visitées. Ensuite, les communes du Pays de Gex limitrophes des cantons de Genève et de Vaud (Suisse), comme celles de la limite sud-ouest du département depuis Trévoux jusqu'à Neyron, donnent l'impression, peut-être fausse, d'être sous prospectées.
Que chercher et où ?
En Dombes, si l'espèce est encore présente, c'est le bon moment pour écouter les chants du butor étoilé là où subsistent des roselières conséquentes. A peu près dans les mêmes milieux, les marouettes (3 espèces potentiellement) arrivent et sont susceptibles de chanter. La repasse (utilisation de chants enregistrés pour provoquer la réponse d'oiseaux cantonnés) doit être utilisée avec parcimonie. C'est dans les milieux ouverts et les bordures d'étangs qu'il faut rechercher les poussins de vanneaux huppés. Les comportements de défense des adultes vis à vis des prédateurs sont un bon moyen pour les découvrir. C'est dans ces mêmes milieux, toujours en Dombes et dans le Val de Saône, que se cantonnent les barges à queue noire dont le vol de parade et les cris particuliers alors émis facilitent grandement la détection. Un peu plus largement répandus, quoiqu'en régression, les courlis cendrés déposent majoritairement leurs pontes en avril mais sont encore bien détectables.
Avril est un bon mois pour découvrir les bruyantes colonies (*)de mouettes rieuses et y rechercher d'éventuelles mouettes mélanocéphales. Plus tard dans la saison, elles seront souvent accompagnées de grèbes à cou noir et de diverses espèces d'Anatidés. Un peu partout à proximité de l'eau (îles des étangs dombistes, bancs de galets et îles dénudées sur les cours d'eau voire falaises surplombant le haut-Rhône, il faut aussi s'intéresser aux nids isolés ou aux colonies de goélands leucophées.
En Plaine de l'Ain, la recherche d'éventuelles outardes canepetières dans les rares secteurs encore pas totalement défavorables peut commencer mais se lancer dans cette recherche ne peut se faire sans une forte dose d'optimisme! Toujours en Plaine de l'Ain, mais aussi sporadiquement en Dombes, Bresse et Val se Saône, les oedicnèmes paradent ce qui les rend plus détectables qu'en pleine saison de reproduction.
Si elle a beaucoup régressé ces dernières décennies, la huppe est encore présente ça et là en plaine et sa répartition actuelle doit être précisée. Dans les zones de piémont, le torcol peut être contacté grâce à ses chants. D'autres picidés sont encore bien détectables : pics noir, mar, épeichette.
Dans les zones ouvertes où subsistent des prairies (Val de Saône, Plaine de l'Ain, Bugey), avril est marqué par les chants des alouettes des champs.
Nous savons peu de choses sur la biologie du cincle plongeur, à peine plus sur sa répartition. Des recherches spécifiques seront les bienvenues. Discret en toute saison, l'accenteur mouchet appelle les même recherches. Les vocalisations du rossignol sont heureusement moins discrètes et permettent de le contacter facilement. Les enquêtes diverses dans le cadre des projets 'Oiseaux de France' permettront de préciser sa répartition sur le relief et les altitudes maximales atteintes. Y a t-il encore des gorgebleues nichant au bord de l'Ain et en Dombes ?
Dans des milieux très différents, c'est maintenant que s'installent les rougequeue à front blanc, merle à plastron, grives litorne et draine, locustelles tachetée (attention aux oiseaux se cantonnant très provisoirement dans des milieux divers et ne méritant pas un code atlas !) et luscinioïde, phragmite des joncs, rousserolle effarvatte, fauvettes passerinette,babillarde, grisette, des jardins, pouillots de Bonelli, siffleur, fitis (même remarque que pour la locustelle tachetée), loriot (répartition à préciser en zone de piémont), serin cini, venturon montagnard, linotte mélodieuse, sizerin flammé, bouvreuil pivoine, grosbec, bruants fou, des roseaux et proyer.
Avril n'est pas que le temps de la reproduction mais correspond aussi à celui du début de la migration de nombreuses espèces : busard cendré, aigle botté, faucons hobereau et kobez, caille des blés, râle des genêts, mouette pygmée, sterne pierregarin, guifettes, tourterelle des bois, petit-duc, martinet noir, rémiz penduline, bruant ortolan.
Alors, prenez vos jumelles et faites vous plaisir! Toutefois, n'oubliez pas que l'intérêt des animaux passe avant tout et que nous ne devons pas être à l'origine de l'échec d'une reproduction. Partout, respectez les propriétés privées et les zones de quiétude là où elles sont instaurées comme sur la Haute-Chaîne du Jura.
posté par Benoit Feuvrier
vendredi 25 mars 2022
A la recherche de l'Oedicnème dans la plaine de l'Ain.
Bonjour à tous!
Le printemps revient amenant avec lui de nombreux oiseaux dont l’Oedicnème criard!
Cet oiseau qui est protégé en France niche dans les parcelles agricoles ou dans les carrières, ce qui l’expose à de nombreux dangers et dérangements.
Nous avons besoin de votre aide pour repérer leurs nids et pouvoir les protéger ! Pour cela deux sessions de prospections seront organisées avec au programme une soirée “écoute” dont le but est de repérer des couples grâce à leurs cris et chants, et une journée « prospection » durant laquelle toute une zone agricole sera observée à la recherche des nids, autour des communes de Marcilleux et de Balan.
La première session aura lieu le vendredi 8 avril à la tombée de la nuit pour la soirée d’écoute, et le lendemain samedi 9 avril à partir de 10h pour la journée de prospection.
La suivante aura lieu la soirée du vendredi 6 mai et la journée du samedi 7 mai.
Si vous êtes intéressés, contactez nous à l’adresse suivante : garance.dalaine@lpo.frpour nous informer de votre participation et avoir les informations complémentaires (horaires exactes et lieu de rendez-vous).
posté par Emilie Müller
mardi 1 février 2022
Suivi de la reproduction des Milans royaux - ça commence bientôt!
Très peu d'aire de Milans royaux sont connue dans l'Ain. Mais au vu de la répartition des observations, il y a fort à parier que le nombre de couple dans le département soit très fortement sous-estimé.
En cette fin d’hiver, les parades vont commencer au sein des couples de Milan royaux. Il s’agit de la meilleure période pour repérer les couples cantonnés et trouver les futures aires. Après les parades et la construction des nids, à partir de la mi-mars à début avril, les individus deviennent beaucoup moins démonstratifs et donc plus difficiles à repérer.
Ainsi cela nous donne quelques semaines, approximativement de la mi févier à la mi-mars, pour découvrir les aires !
Une réunion aura lieu en soirée afin de vous expliquer le protocole et une demi-journée de "mise en pratique".
Su vous êtes intéressé, vous pouvez me contacter au mail : emilie.muller@lpo.fr
posté par Emilie Müller
lundi 31 janvier 2022
NaturaList sur iPhone : bonne nouvelle !
posté par Philippe Jourde schedule mercredi 19 janvier 2022, 11:22
NaturaList est une appli mobile qui permet de saisir vos observations directement sur le terrain en les pointant sur une carte précise. En un clic, vous les partagez avec la communauté des utilisateurs de Faune-France et constituez ainsi votre propre carnet de terrain virtuel.
En utilisant NaturaList, vous gagnez en rapidité, en précision et en facilité. C’est pour ces trois raisons, qu’aujourd’hui, plus de 40 % des données sont collectées via un smartphone.
Quelques points importants à noter :
La version bêta de NaturaList sera prochainement désactivée. Si vous avez participé au programme test, nous vous recommandons d’installer dès maintenant l'application officielle de l'App Store.
L’utilisation de NaturaList pour saisie des données est gratuite, mais si vous souhaitez consulter les observations effectuées autour de vous, il est nécessaire de souscrire un petit abonnement annuel. Vous soutenez ainsi le développement de l’appli et sa mise à jour. Cette fonction est optionnelle et vous avez, par ailleurs, la possibilité de consulter librement les observations récentes via Faune-France.
Les fonctions de NaturaList pour iPhone sont limitées par rapport à celles pour Android. La saisie par liste n’est pas encore accessible, mais devrait l’être à moyen terme. La version iPhone restera toutefois moins complète que sa grande sœur pour Android, notamment en ce qui concerne la saisie des enquêtes. Ce choix est lié à des contraintes économiques qui nous obligent à privilégier le système le plus largement utilisé. Nous nous en excusons.
Nous souhaitons la bienvenue aux utilisateurs d’iPhone et de belles et réjouissantes observations.
posté par Bernard Sonnerat
lundi 31 janvier 2022
Oiseaux de France : Que rechercher en février-mars ?
Les semaines qui viennent marquent le retour des prospections de terrain en vue de la partie nidification de l'atlas des oiseaux de France. Un énorme travail de prospection a déjà été entrepris en 2021 et a permis de recueil de plusieurs dizaines de milliers de données et nous vous en remercions.
Pourtant, tout n'est pas parfait et des zones apparaissent nettement déficitaires. C'est d'abord le cas de certaines communes du nord-ouest du département. Celles de Vernoux, Saint-Trivier-de-Courtes, Servignat, Saint-Jean-sur-Reyssouze, Jayat, Saint-Julien-sur-Reyssouze, Mantenay-Montlin, Lescheroux, Saint-Nizier-le-Bouchoux, Curciat-Dongalon et Cormoz devront être prioritairement visitées. Ensuite,les communes du Pays de Gex limitrophes des cantons de Genève et de Vaud (Suisse), comme celles de la limite sud-ouest du département depuis Trévoux jusqu'à Neyron, donnent l'impression, peut-être fausse, d'être sous prospectées.
Nous reviendrons les mois prochains sur l'état d'avancement de cette prospection.
Que rechercher en février-mars ?
Février et surtout mars sont très favorables à la recherche puis au dénombrement des oiseaux arboricoles coloniaux: hérons cendrés et grands cormorans (les colonies de ce dernier devant s.v.p être signalées à alain.bernard711@orange.fr) dans les zones humides et le long des cours d'eau, corbeaux freux dans lez zones rurales et dans les milieux péri-urbains de plaine. Après mars, le développement du feuillage contrarie beaucoup le repérage des colonies de ces oiseaux et rend aléatoire l'estimation des effectifs. C'est aussi le bon moment pour repérer les nids occupés de cigognes blanches, la connaissance de leur situation faisant plus tard gagner du temps pour estimer la réussite de la reproduction.
C'est encore bien tôt pour s'intéresser aux Anatidés qui connaissent encore de forts contingents de migrateurs mais on peut découvrir les premières familles de cygnes tuberculés, oies cendrées et canards colverts.
Les busards saint-martin commencent à parader dans les zones ouvertes, comme les autours et buses dans les boisements. En montagne, les aigles royaux rechargent leurs aires et commencent leur ponte, celle-ci étant quasi terminée fin mars chez les faucons pèlerins.
Les cantonnements de faisans débutent dans les zones de basse altitude.
Dans différents milieux ouverts, les courlis cendrés, les œdicnèmes, les petits gravelots et les vanneaux (ces espèces faisant l'objet d'une enquête particulière cette année encore) se cantonnent et seuls ces comportements permettent de les distinguer des migrateurs.
C'est aussi vrai pour le Pigeon ramier mais les migrateurs deviennent peu abondants, au contraire des sédentaires présents un peu partout maintenant. Il faut prêter une attention particulière aux pigeons colombins, de plus en plus rares chez nous.
Dans les boisements d'altitude, c'est la pleine période des chants de chevêchettes et des chouettes de Tengmalm alors que c'est en plaine qu'il faut écouter les chevêches (surtout en mars) en milieux péri-urbains et les discrets moyens-ducs dans le bocage.
Mars est probablement le meilleur mois pour la recherche de toutes les espèces de pics comme pour celle de l'alouette lulu sur les pelouses sèches avec des boisements clairsemés.
Dès février et de manière généralisée en mars, les hirondelles des rochers virevoltent autour des falaises.
Au bord des eaux vives, les bergeronnettes des ruisseaux et les cincles sont bien visibles lorsqu'ils construisent leurs nids mais deviennent bien plus discrets ensuite.
Un peu partout, les passereaux se cantonnent nettement en mars : rougegorge, rougequeue noir, tarier pâtre, merle noir, grive musicienne, fauvette à tête noire, pouillot véloce, mésanges, roitelets, grimpereaux, étourneau, pinson des arbres, verdier, bruants jaune et zizi.
Plus localement (marais de Lavours mais peut-être aussi ça et là en Dombes et à la confluence de l'Ain avec le Rhône), il faut aussi chercher les gorgebleues. Dans les zones humides, la bouscarle et la cisticole ont progressé, leur survie hivernale étant favorisée par une succession d'hivers doux. Qu'en sera t-il ce printemps?
Ces mois marquent aussi le début des parades des geais qui se poursuivent en groupes tout en émettant des 'chants' seulement entendus à cette saison.
Par contre, il faut se méfier de migrateurs comme les grives draines ou les premiers pouillots fitis qui peuvent se cantonner très provisoirement puis aller ensuite se reproduire loin de là.
Surtout, mars marque le retour du printemps. Plein d'émotions s'offrent au simple promeneur, à plus forte raison au naturaliste : les fleurs et leur odeur, les différentes nuances des feuillages, les insectes, la généralisation des chants des oiseaux survolés par les migrateurs. Pour l'ornithologue, la première hirondelle sur un étang, le vol onduleux de la première huppe, les appels du premier coucou sont autant de signes du renouveau. Pour ceux qui y croient, n'oubliez pas de toujours avoir un peu d'argent sur vous car cette possession lors de votre première audition du Coucou vous permettra de ne pas en manquer le reste de l'année. Il faut par contre être très croyant pour se rouler dans la boue le même jour pour ne plus souffrir de rhumatisme jusqu'au printemps suivant.....
posté par Benoit Feuvrier
vendredi 28 janvier 2022
Envie de vous investir dans le suivi du castor ?
Appel à bénévoles motivés !
Envie de vous investir dans le suivi du castor ?
En partenariat avec Jura Nature Environnement, la LPO Ain et le SR3A ; FNE réalise une formation aux indices de présence suivie d'une prospection terrain sur le Suran vendredi 11 février. Nous recherchons des bénévoles pouvant s’invertir sur le projet dans la durée.
Au programme :
- Formation sur le castor sur le terrain (identification des indices de présences, biologie, écologie)
- Prospection terrain sur le ruisseau du Bourney
Wetlands - Ain : résultats du comptage du 15 janvier 2022
Nous sommes passés en quelques heures d'une Dombes que nous pensions vide d'oiseaux à un record d'Anatidés.
En effet, des conditions anticycloniques ont favorisé un brouillard tenace qui nous a contraints à repousser les dénombrements du samedi matin à son après-midi puis au dimanche. Seuls l'étang Chassagne à Chalamont et ceux de la Fondation P. Vérots ont bénéficié d'un ciel provisoirement dégagé le samedi et ont été dénombrés ce jour.
La journée du dimanche a commencé tout aussi mal et le coordinateur local s'arrachait le peu de cheveux lui restant. Et puis un splendide soleil a remplacé le brouillard vers 13 heures et là où n' n'avions jusqu'alors le plus souvent rien vu ou seulement les silhouettes fantomatiques de quelques oiseaux, de nombreuses troupes de canards sont enfin apparues. Ainsi, les 32 Anatidés d'une espèce péniblement vus le samedi sur l'étang Chapelier le samedi se sont transformés en 1621 oiseaux de six espèces l'espace de quelques heures le dimanche. Le miracle de la multiplication des canards !
Ce n'était pourtant pas évident car on craignait que le gel quasi généralisé des étangs depuis quelques jours n'ait entraîné le départ de la plupart des oiseaux.
2022 est pourtant l'année du record d'Anatidés avec 29821 individus (précédent: 29168 en 2020), la 5ème année consécutive à plus de 25000. Encore s'agit-il probablement d'un minimum cas plusieurs observateurs ont l'impression d'avoir sous-estimées les troupes compactes de Colverts sur la glace.
Pour une fois, seuls 44 % de ces oiseaux stationnaient sur des sites en réserve de chasse ou habituellement peu chassés (57 % en 2019, 71 % en 2021 et une moyenne de 65 % sur la période 2019-2021) probablement parce qu'il n'y avait plus de chasse aux oiseaux sur 40 communes dombistes depuis fin décembre ce qui a entraîné une redistribution des canards sur un nombre élevé de sites.
Pour les espèces, le bilan est plus contrasté.
Seule l'Ouette enregistre un record local à mi-janvier (13 oiseaux) et devient chaque année plus régulière (7ème année consécutive). Pourtant touché par l'influenza aviaire (mais peut-être pas plus que d'autres espèces, un cadavre de cygne étant plus visible et mettant plus de temps à disparaître que celui d'un Anatidé de plus petite taille), le Cygne tuberculé maintient ses effectifs à un niveau élevé, le deuxième jamais noté, comme celui du Canard siffleur. La population d'oies cendrées est en chute de 368 individus mais est malgré cela la troisième plus élevée depuis l'apparition locale de l'espèce. C'est encore une très bonne année (la 3ème plus élevée) pour la Sarcelle d'hiver sur une belle série puisque les 4 dernières années sont aussi les 4 meilleures depuis l'existence (1975) de ces recensements.
Le Canard souchet (400) est à son 4 ème plus fort effectif, le Tadorme (42) à son 5ème, en recul par rapport aux deux années précédentes, mais enregistrant dorénavant 14 années consécutives de présence, le Pilet à sa 6ème année, le Colvert est à sa 7ème meilleure année mais son effectif a peut-être été sous estimé (v. ci dessus).
C'est nettement moins bien pour les autres espèces d'Anatidés: le Fuligule morillon (11ème année), le Canard chipeau (16ème année), la Nette rousse (22ème année), et le Fuligule milouin (32ème année).
On retiendra aussi la présence de 3 milouinans (record de 5 en 1988) , l'espèce n'ayant été notée que 8 années sur la période 1975-2022, et les respectivement 8ème et 10ème années de présence ininterrompue du Cygne chanteur et du Harle bièvre.
Dans les autres groupes, il faut retenir le record de foulques macroules (6133 contre 6075 en 1988, les deux seules années à plus de 6000) alors que l'espèce paraissait en déclin local et l'apparition de la Talève sultane (2) dans ces recensements hivernaux. Toutefois, la population était d'au moins 70 individus à la fin de l'été et il est à craindre que tout soit à recommencer pour l'espèce en Dombes.
La Grue cendrée égale son record de 2016 (13 individus) et n'avait jusqu'alors jamais été notée 2 années consécutives, peut-être en relation avec le réchauffement climatique et/ou l'augmentation du nombre d'hivernants en Camargue. Ce réchauffement climatique explique probablement aussi la présence d'une nouvelle Spatule hivernante (4 fois depuis 2018) et, ,pour la première fois lors de ces recensements, celle d'une Cigogne noire.
A noter aussi la seconde donnée d'un pélican blanc en hiver, celui-ci ayant adopté, comme son prédécesseur, l'enclos des pélicans sur le parc ornithologique de Villars.
Assez bonne année pour la Cigogne blanche (7ème année) avec sa 22ème année consécutive.
Année moyenne pour le Grèbe huppé (17ème année) et le Grand Cormoran (16ème année) qui connaît sa 25ème année de présence ininterrompue.
La situation est aussi contrastée chez les Ardéidés: .c'est moyen pour le Bihoreau, le Garde-boeufs, présent de manière ininterrompue depuis 2012, la Grande Aigrette (toujours présente depuis 1998) mais médiocre pour le Héron cendré qui revient à son effectif moyen des années 1970-2000 et connaît sa deuxième plus mauvaise année depuis 2000 (128 en 2003).
Espèce
Dombes
Bresse
Vallée de l'Ain (1)
Vallée de l'Oignin
Lac
de Nantua
Lac de Sylans
Etournel
(2)
Lac de
Divonne
Étangs du
Pays
de Gex
Total
Département
Bernache nonnette
1
1
Oie cendrée
1466
1466
Oie à tête barrée x cendrée
1
1
(Oie cygnoïde)
1
1
Cygne tuberculé
1153
12
162
1
8
4
1340
Cygne chanteur
9
9
Ouette d 'Égypte
13
13
2
28
Tadorne de Belon
42
42
Canard souchet
400
1
401
Canard chipeau
359
3
3
44
68
477
Canard siffleur
881
5
886
Canard colvert
15626
455
225
3
45
74
30
16458
Canard pilet
283
283
Sarcelle d'hiver
4211
3
1
58
4273
Nette rousse
16
16
Fuligule milouin
4830
6
1
13
4850
Fuligule nyroca
2
2
Fuligule milouin x nyroca
1
1
Fuligule morillon
522
19
1
542
Fuligule milouinan
3
3
Macreuse brune
1
1
Harle bièvre
1
1
21
4
24
1
52
Total Anatidés
29828
485
414
8
77
0
223
105
31140
Râle d'eau
1
4
1
6
Talève sultane
2
2
Gallinule poule d'eau
102
71
3
2
178
Foulque macroule
6133
193
146
6
111
17
79
2
6687
Grue cendrée
13
13
Grèbe castagneux
8
26
5
15
1
55
Grèbe huppé
142
95
26
3
21
3
1
288
Vanneau huppé
207
207
Courlis cendré
37
37
Bécasseau variable
71
71
Bécassine des marais
6
6
Chevalier culblanc
11
2
13
Chevalier arlequin
10
10
Mouette rieuse
488
205
4
697
Goéland pontique
1
1
Goéland leucophée
11
213
17
3
1
245
Goéland brun
2
2
Cigogne noire
1
1
Cigogne blanche
118
367
485
Grand Cormoran
526
186
111
5
10
17
1
856
Spatule blanche
1
1
Bihoreau gris
26
26
Héron garde-boeufs
65
258
7
330
Héron cendré
353
28
28
2
3
4
3
421
Grande Aigrette
585
19
8
5
1
618
Aigrette garzette
6
6
Pélican blanc
1
1
Busard des roseaux
2
2
Martin-pêcheur d'Europe
10
3
3
16
Faucon pèlerin
2
2
Berger. des ruisseaux
1
1
Bergeronnette grise
40
1
41
Pipit spioncelle
1
2
1
Bruant des roseaux
8
2
10
(1) : Du pont de Thoirette (39) à la confluence avec le Rhône + plans d'eau de la basse-vallée de l'Ain.
(2) : de la frontière suisse au pont Carnot + plans d'eau issus de gravières connexes.
Il y a peu à dire des autres secteurs.
Les étangs du Pays de Gex sont à peine moins pauvres qu'en 2021 (pas d'oiseaux du tout).Le lac de Divonne est bien loin de son intérêt d'antan mais retient quand même de petites troupes de chipeaux et de foulques. Dans ce secteur, seul l'Etournel n'est pas trop en recul, retenant même l'essentiel de l'effectif départemental de harles bièvres, dont il constitue un bastion historique, et toujours des canards chipeaux.
Le Lac de Sylans affiche presque un zéro en dehors de 3 grèbes huppés. C'est mieux sur Nantua, fréquenté par quelques dizaines de fuligules.
Avec 414 oiseaux pour la vallée de l'Ain et la Bresse, nous sommes à des totaux d'Anatidés bien inférieurs à la moyenne 2011-2021 (560 en vallée de l'Ain avec des extrêmes de 307-801, 1040 en Bresse avec des extrêmes de 247-1409). Le gel de 2022 ne peut pas tout expliquer et le déclin est net sur ces deux sites depuis 2000.
Dans la vallée de l'Ain, la seule satisfaction vient du Cygne tuberculé qui voit son 2ème meilleur effectif, essentiellement dû à la troupe de la retenue de Cize. Il faut retenir également la présence d'une macreuse brune, bien peu fréquemment notée lors de ces recensements hivernaux.
La Bresse est devenue depuis quelques années la plaque tournante de la Cigogne blanche dans l'Ain. Les 367 individus de 2022 apportent le 2ème meilleur effectif local, encore loin du record de 422 oiseaux en 2019.C'est l'année du record pour le Garde-boeufs dans cette région: 258 individus.
Après 2021, le Goéland pontique (1 oiseau dans les deux cas) est mentionné pour la seconde année. Est-ce l'amorce d'une plus grande régularité?
Rendus encore plus difficiles que d'habitude par un brouillard tenace, les recensements d'oiseaux d'eau n'ont pu être effectués que grâce à la ténacité et à la compétence de T. Beroud (Fondation P. Vérots), E. Bureau, P. Chevret ( Parc-Réserve de Villars-les-Dombes), M. Benmergui (Office Français de la Biodiversité), A. Bernard, P. Brunet, F. Bulliffon, O. Chevreuil, M. Clerc, M. et P. Crouzier, P. Fossard, B. Fournier, S. Gardien,C. Giacomo, C. Guyard, M. Kerdraon, A. Labé, J. et Y. Lachenal, A. Lamy, T. Lengagne, L. Mery, E. Müller et B. Sonnerat.
Ils en sont chaleureusement remerciés.
A. BERNARD
Espèce
Nord
Ouest
Centre
est
Est
Sud
ouest
Sud
est
Fondation Vérots
Birieux
Chapelier
Réserve
Villars
Chassagne
Total
Dombes
Bernache nonnette
1
1
Oie cendrée
163
3
15
8
699
289
285
4
1466
Oie à tête barrée x O. cendrée
1
1
(Oie cygnoïde)
8
1
Cygne tuberculé
430
217
238
8
127
107
4
11
1
10
1153
Cygne chanteur
7
2
9
Ouette d'Egypte
2
2
9
13
Tadorne de Belon
1
1
29
11
42
Canard souchet
11
133
46
97
9
56
48
400
Canard chipeau
185
68
3
3
51
9
26
7
7
359
Canard siffleur
17
85
184
3
409
48
135
881
Canard colvert
2329
1393
691
358
1005
406
91
3320
1180
3146
1107
15626
Canard pilet
4
32
9
103
70
2
62
1
283
Sarcelle d'hiver
208
164
93
125
918
350
45
2130
93
67
17
4211
Nette rousse
6
1
6
3
Fuligule milouin
1735
371
1230
3
331
799
349
12
4830
Fuligule nyroca
2
2
Fuligule milouin x F. nyroca
1
1
Fuligule morillon
255
147
44
33
39
4
522
Fuligule milouinan
2
1
3
Harle bièvre
1
1
Total Anatidés
5357
3216
2538
504
2581
2246
140
6687
1621
3794
1144
29828
Râle d'eau
1
1
1
Talève sultane
2
2
Gallinule poule d'eau
1
5
1
95
102
Foulque macroule
3004
743
448
23
990
737
33
6
42
7
6133
Grue cendrée
3
10
13
Grèbe castagneux
5
1
1
1
8
Grèbe huppé
69
1
9
1
5
39
10
8
142
Vanneau huppé
37
19
150
1
207
Courlis cendré
37
37
Bécasseau variable
71
71
Bécassine des marais
6
6
Chevalier culblanc
4
3
2
2
11
Chevalier arlequin
10
10
Mouette rieuse
71
2
84
1
2
328
488
Goéland leucophée
5
4
2
11
Cigogne noire
1
1
Cigogne blanche
74
2
22
12
1
7
118
Grand Cormoran
119
6
252
21
61
1
49
17
526
Spatule blanche
1
1
Bihoreau gris
26
26
Héron garde-boeufs
9
38
1
15
2
65
Héron cendré
82
41
37
13
55
24
2
22
17
22
38
353
Grande Aigrette
167
104
156
13
68
30
6
6
1
5
29
585
Aigrette garzette
1
3
1
1
Pélican blanc
1
1
Busard des roseaux
2
Martin-pêcheur d'Europe
2
2
1
1
1
1
1
1
10
Faucon pèlerin
1
1
Pipit spioncelle
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Bruant des roseaux
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posté par Bernard Sonnerat
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