Six cent quatre-vingt dix neuf mentions: deux cent quatre vingt quinze de 1960 à 2000, quatre cent quatre de 2001 à 2016.

CYCLE ANNUEL

La migration prénuptiale peut exceptionnellement débuter durant la deuxième décade d'avril (date précoce du 16 avril 2016 à Marlieux) mais est peu observée avant les derniers jours de ce mois. Ensuite, elle culmine durant les deux premières décades de mai pour décroître progressivement jusqu’aux derniers jours de mai lors desquels elle cesse brusquement. Trois dates de la première décade de juin sont connues : deux individus le 2 juin 1992 au Plantay, un le 4 juin 2005 au Plantay, un le 10 juin 2000 à Versailleux. Cette migration qui regroupait le tiers environ des citations au 20^ème siècle en regroupe 42 % au 21^ème siècle. Elle concerne essentiellement des oiseaux isolés ou de petits groupes dépassant exceptionnellement la dizaine d’individus : onze à Versailleux le 27 avril 1993, douze au Plantay le 2 mai 2004, quinze à Lapeyrouse le 1^er mai 2001.

Observations du bécasseau cocorli en période pré-nuptiale

La migration postnuptiale qui totalisait environ les deux tiers des citations au 20^ème siècle n’en regroupe plus que 58 % au 21^ème siècle. Elle débute fin juillet (dates précoce du 2 juillet 2005 au Plantay et du 16 juillet 2003 à Saint-Paul-de-Varax). Elle culmine nettement fin août. C’est à cette période aussi que les bandes les plus nombreuses sont observées, avec des maximums de 17 au Plantay et 17 à Chalamont le 19 septembre 1996, 19 le 17 septembre 1994 à Versailleux, 19 le 13 septembre 1996 au Plantay, 21 à Bouligneux et 31 à Birieux le 29 août 2002. Seuls de rares oiseaux sont notés après la fin de septembre. Date tardive : un le 20 octobre 2013 à Birieux.

Observations du bécasseau cocorli en période post-nuptiale

De très rares oiseaux (un du 28 janvier au 25 février 1963 à Servas, deux le 17 mars 1990 à Versailleux, un le 15 décembre 1984 à Birieux) échappent à ce cadre.

L’âge d’un grand nombre de bécasseaux cocorlis observés lors de la migration postnuptiale a été précisé. Très classiquement pour des Limicoles, les adultes arrivent les premiers, dès le début de juillet et leur présence est à son maximum fin juillet à fin août pour cesser début septembre. Peu représentés jusque début août, les juvéniles arrivent en masse à la fin de ce mois, sont encore nombreux en septembre et fournissent quelques mentions jusqu’en octobre.

REPARTITION

L’immense majorité des observations de l’espèce provient de Dombes, les rares autres du Val de Saône et de la Plaine de l’Ain, encore moins fréquemment du haut Rhône et presque exceptionnellement de Bresse. Aucune mention n’a été effectuée sur le relief. Un oiseau bagué en Suède le 28 août 1990 a été tué à la chasse à Sainte-Olive douze jours plus tard.

HISTORIQUE

BERNARD (1909) indique « Rare. Irrégulier. Tué à Birieux ».

BIBLIOGRAPHIE

BERNARD (H.) 1909. Catalogue des oiseaux vus dans l’Ain. Bull. Soc. Sci. Nat. Arch. Ain  54-55. 37 p.